Date et origine du mercredi des Cendres

Dates des Cendres

Le mercredi des Cendres est prévu aux dates suivantes :

La date est variable, chaque année les cendres ont lieu 46 jours avant Pâques.

Origine des Cendres

Le mercredi des Cendres est le jour qui marque l'entrée en Carême. Ce jour est l'occasion d'une messe où le prêtre trace une croix avec de la cendre sur le front des fidèles en prononçant un verset de la genèse « C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière1. »

La cendre dont on se sert pour tracer la croix est la cendre issue de la combustion des rameaux bénis l'année précédente. L'utilisation de ces cendres est une évocation symbolique de la mort, et le versé récité doit inciter le croyant à l'humilité et à la piété.

Le carême commence donc par un rappel solennel de la condition humaine et s'achève avec les Pâques par une célébration de la vie, celle de la résurrection du Christ.

Traditions de pénitence

Entre le 11e et le 14esiècle, les pratiques actuelles ont été établies et le jour des Cendres tel qu'on le connait s'est répandu dans l'Église d'occident. Auparavant, le mercredi des Cendres était drapé d'un autre rôle, il était un jour de pénitence.2

Vers 300, le jour des Cendres est adopté localement par certaines Églises qui l'intègrent au rite d'excommucation temporaire ou de renvoi des pécheurs publics, une pénitence imposée aux personnes coupables de péchés capitaux. Dès le 4esiècle, ce jour marque à Rome le début de la pénitence canonique accomplie publiquement, jusqu'à l'absolution du jeudi saint3.

Au 7esiècle, un rite public de pénitence est pratiqué durant lequel les pénitents se présentent aux prêtres, confessent leurs fautes et, lorsque celles-ci sont graves et publiques, reçoivent du pénitencier un « cilice rugueux couvert de cendre » (tunique ou une ceinture portée sur la chair par mortification4) et doivent se retirer dans un monastère.

Références

  1. Génèse 3 : 19. Il est important de noter que le mot « `Aphar » en hébreux est habituellement traduit par cendres ou poussières, ce qui explique les différences de traductions entre les éditions de la bible. La T.O.B. ayant retenue le terme de glaise.

  2. Voir Guide des traditions et coutumes catholiques, pages 138 à 140.

  3. Voir Liber sacramentorum tome III, pages 49 à 60

  4. https://fr.wikipedia.org/wiki/Cilice

Nos pages à ne pas manquer