Date et origine de la Pâques Orthodoxe

Dates de la Pâques Orthodoxe

La Pâques (ou Pâque) Orthodoxe est prévue aux dates suivantes :

La date est variable, chaque année elle est déterminée par le comput selon le calendrier julien.

Origine de la Pâque Orthodoxe

Pâques est la fête des fêtes orthodoxes, l'événement le plus important de la Foi chrétienne orthodoxe.

La Pâque a des origines païennes très lointaines, des fêtes associées à l'adoration du soleil et des divinités associées. La Bible ne mentionne pas ou peu la fête de Pâques, selon les traductions analysées. On trouve par exemple dans certains ouvrages des études sur le rapprochement entre « Easter » (Pâques en anglais) et la déesse anglo-saxonne Eostre, à qui des sacrifices spéciaux étaient donnés au début du printemps. L'origine païenne est complexe, mais la superposition des dates de fêtes chrétiennes sur des fêtes païennes a été imposée de nombreuses fois durant les premiers siècles après J-C.

Ceci dit, les origines de Pâques sont trouvées principalement dans la Pâque juive, puisque la Passion et résurrection du Christ eurent lieu à l'époque où les juifs célébraient leur Pâque. Durant les premiers siècles, chrétiens d'Orient et d'Occident ne fêtait pas Pâques à la même date, les Églises d'Orient restant proches des traditions juives. Ce fut au concile de Nicée, en 327, que la date de Pâques et son calcul furent arrêtés. Ensuite, le pape Grégoire XIII décida le 4 octobre 1582 de passer au calendrier grégorien et de rattraper immédiatement 10 jours pour passer du 4 octobre au 15 octobre. Les Églises d'orient ont conservé le calendrier julien, menant à une date différente pour Pâques dans la majorité des cas.

Célébration de Pâques dans la tradition orthodoxe

Pendant la Pâques orthodoxe, une procession est organisée le samedi à minuit. Les fidèles reçoivent des cierges qu'ils viennent allumer dans l'église plongée dans l'obscurité. Le prêtre apparaît muni d'une bougie, annonce “Venez prendre la lumière à la Lumière sans déclin et glorifiez le Christ ressuscité d'entre les morts.”, puis fait passer la bougie de main en main pour allumer les cierges.

Une procession autour de l'église est parfois effectuée, les croyants sont alors munis de la croix et des icônes. Une personne reste dans l'église durant la procession (ou la cérémonie devant l'église), ferme les portes d'entrée et est chargée d'allumer tous les cierges et lampes restantes, ainsi que de faire brûler l'encens. La procession arrive devant les portes closes et le prêtre lit le récit de la résurrection, puis encense.

Les portes de l'église sont ensuite ouvertes et la procession pénètre dans l'allée centrale illuminée. Le prêtre interpelle les croyants « Le Christ est ressuscité » et ces derniers répondent « En vérité, Il est ressuscité ! ». Deux choeurs récitent plusieurs odes en psalmodie pendant que le prêtre encense l'église. À la fin des liturgies et des chants, le prêtre tenant l'évangéliaire se poste devant les portes du lieu sacré. Les fidèles viennent baiser l'évangile, puis l'homélie pascale de saint Jean Chrysostome clôture la cérémonie.

Le dimanche après-midi est célébré le « dimanche de l'Amour ». L'Évangile de Jean est lu lors de grandes vêpres en plusieurs langues, afin que tous les peuples puissent entendre la parole de Dieu.

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