La Fête des Lumières de Lyon 2024, 2025 et 2026

Dates de la Fête des Lumières

La Fête des Lumières de Lyon aura lieu aux dates suivantes :

La date est variable, mais inclut systématiquement le 8 décembre, qui est donc déterminant pour les 4 jours de la fête.

Origines de la Fête des Lumières

Tous les ans, début décembre, Lyon s’illumine pendant quatre jours pour la fête des Lumières. Cet événement populaire et artistique connaît une renommée internationale et est devenu indissociable de l’identité de la ville.

La date du 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, à laquelle a lieu la manifestation, n’est pourtant pas celle retenue initialement pour l’inauguration de la statue de la vierge Marie en haut de la chapelle de Fourvière, événement à l’origine de la fête des Lumières. Elle devait avoir lieu le 8 septembre, jour de la Nativité, mais les aléas climatiques ont bouleversé le programme.

Inauguration de la statue dorée de la Vierge

À l’origine de la fête du 8 décembre correspond la réhabilitation d’un sanctuaire dédié à la Sainte Vierge, érigé en haut de la colline de Fourvière, la plus haute des trois collines qui dominent la ville de Lyon avec la Croix-Rousse et Duchère. Ce sanctuaire de Fourvière1 se compose d’une double chapelle : une première dédiée à la Sainte Vierge, invoquée sous le nom de Notre-Dame de Bon-Conseil, érigée en 1168, et une seconde, élevée à la demande d’Olivier de Chavannes, chanoine de la métropole, dédiée à Thomas Becket (dit saint Thomas de Cantorbéry). La chapelle, en partie démolie en 1562 pendant les Guerres de religion, est reconstruite.

En 1848, le clocher médiéval, vétuste, perd sa tourelle dite « l’aiguille ». Décision est prise d’y remédier. En fin d’année 1849, le cardinal-archevêque Maurice de Bonald confie la réfection du clocher à l’architecte Alphonse Constant Duboys. Selon les dires de Joannès Blanchon2, présent au moment des faits, François Desgeorge, négociant en soieries et membre de la confrérie de Notre-Dame de Fourvière, suggère de couronner le clocher par une statue de la Vierge telle que « son éclat rayonnerait aux quatre points cardinaux et que pourrait saluer de loin l’étranger qui a entendu parler des merveilles de ce sanctuaire vénéré »3.

Fourvière, colline mystique à la gloire de Marie

Au cours du temps, Fourvière connaît une place grandissante dans le paysage mystique lyonnais. Désignée comme la « sainte Colline » dès 17534, elle est surnommée la « colline qui prie » — une déformation de la formule originelle de l’historien Jules Michelet « colline mystique » — en opposition à la La Croix-Rousse, « celle [la montagne] du travail »5. Le site fait l’objet d’un fort investissement depuis le XIIe siècle. Des cortèges et « grandes heures » y sont organisés en l’honneur de la vierge Marie. À la Révolution, le rite marial s’interrompt, et reprend en 1805, à la réouverture de la chapelle. Fourvière est indissociable du culte marial en plein essor au XIXe siècle, avec, notamment, l’officialisation du mois de Marie, le mois de mai, en 1815.

La Basilique de Fourvière et sa statue de la Vierge dominant Lyon.
La Basilique de Fourvière et sa statue de la Vierge dominant Lyon. (C)Bibliothèque municipale de Lyon / MDFRB04CPFR 000514-1 (Licence Ouverte)

Un concours, ouvert à tous, est lancé. Le 10 février 1851, la proposition de l’artiste Joseph-Hugues Fabisch, alors professeur à l’École des Beaux-Arts de Lyon, est retenue parmi les trente-deux projets réceptionnés, dont ceux de Jean Marie Bienaimé Bonnassieux et Guillaume Bonnet6. Son projet consiste en une Vierge monumentale de 5,60 mètres de haut et de plus de 3 tonnes, en bronze doré, de style Renaissance, et dont les mains embrassent la ville. L’entreprise est financée grâce à une quête publique lancée le 12 avril 18517. La fonte est confiée à la Maison Lanfrey et Constant Baud, dont les ateliers sont situés cours Rambaud à Perrache, sur les bords de Saône.

8 septembre, choix d’une date symbolique

L’inauguration du monument est fixée au 8 septembre. Une date doublement stratégique puisque dans le calendrier liturgique, elle correspond à la célébration de la Nativité de la Vierge, et qu’elle offre un rappel bienvenu à la date choisie par les échevins de Lyon, en 1643, pour tenir la promesse faite à Marie. Sur la base de la statue, ornée de huit plaques en bronze, figure une mention au vœu des échevins8.

Vœu des échevins

En 1643, Lyon est frappée depuis une quinzaine d’années par différentes épidémies : scorbut, choléra et peste. Ce fléau fait des ravages au sein de la population au point que les échevins (ou consuls), après avoir formulé des vœux à Notre-Dame de Lorette et à Notre-Dame de France, placent solennellement la ville sous la tutelle de Notre-Dame de Fourvière. Le 12 mars 1643, ils lui jurent foi et hommage9 et s’engagent à ériger en son honneur deux statues10 — l’une sur le perron de la loge du Change, l’autre au milieu du pont de Saône — sur le socle desquelles sera gravée la formule « À la Vierge conçue sans péché », ainsi qu’à organiser une procession annuelle jusqu’à Fourvière. Chaque 8 septembre, au cours d’une messe, les pèlerins offrent à la Vierge un écu d’or et sept livres de cire blanche.

Pose de la statue de la Vierge en bronze doré sur le clocher de la basilique de Fourvière en 1852.
Pose de la statue de la Vierge en bronze doré sur le clocher de la basilique de Fourvière en 1852. (C) Guy Borgé - Bibliothèque municipale de Lyon / P0546 SA 03-29 (Licence Ouverte)

À l’été 1852, de très fortes intempéries sévissent à Lyon, entraînant une montée des eaux du Rhône et de la Saône. Les 25 et 26 août, les digues de Grand Camp et de la Tête-d’Or cèdent, rue de la Charité des maisons s’écroulent et l’eau envahit une partie de la place Bellecour et la Nationale11. L’atelier est inondé, la fonte de la statue est interrompue. L’inauguration est reportée au 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception, date mariale la plus proche12 — même si le dogme ne sera promulgué que deux ans plus tard, en 1854, par le pape Pie IX.

8 décembre, date de repli

Le programme de la journée, annoncé par voie de presse, est ponctué par plusieurs rendez-vous : bénédiction de la statue et de la ville, diverses processions religieuses et messes spéciales. Une salve d’artillerie est tirée du fort Saint-Just et les cloches des églises carillonnent dans toute la ville. En soirée, il est prévu d’illuminer la statue et l’église avec des lampions, une pratique largement répandue lors de festivités. L’archevêché autorise l’utilisation de feux de Bengale allumés sur le clocher à partir de sept heures du soir afin de « permettre aux fidèles de Lyon et du diocèse de découvrir la statue. (…) On fera partir du sommet de la colline un “grand nombre de fusées”, diverses fanfares se produiront et la formule “Ave Maria 1643-1852” brillera en lettres de 10 mètres de haut sur la terrasse de la chapelle.13 » Pour encore plus de solennité, en sus des préparatifs officiels, des notables catholiques comptent procéder à des illuminations privées.

Au cours de la journée, les conditions météorologiques se dégradent, obligeant l’abbé Barrou, vicaire général, à annuler les illuminations. L’avis est placardé sur les portes des églises : « Les fidèles sont prévenus que si le signal de l’illumination n’est pas donné à six heures, par les habitations qui avoisinent l’église, ce sera un indice du renvoi des illuminations au dimanche 12 décembre. »

Le temps se lève in extremis et, malgré le contre-ordre officiel, des illuminations privées populaires émergent aux alentours de 18 heures. Le mouvement prend de l’ampleur, les Lyonnais envahissent les rues et la ville s’illumine grâce à un élan populaire.

« Nous ne croyons pas que jamais aucune ville ait présenté le spectacle féerique que la ville de Lyon offrait hier au soir. Toutes les rues, les plus belles comme les plus petites, étaient illuminées depuis le rez-de-chaussée jusqu’aux mansardes. […] Des boutiques ne sachant où placer leurs lampions, faute de corniches saillantes, les ont posés bravement sur le trottoir. On a vu des décrotteurs illuminer leur boîte à cirer. […] À huit heures, la population entière était sur pied, circulant paisible, joyeuse et attendrie. On se serrait les mains sans se connaître, on chantait des cantiques.14 »
Le Courrier de Lyon du 9 décembre 1852

Les autorités religieuses, qui ont différé au 12 décembre l’illumination officielle des bâtiments religieux et publics, suivent la dynamique et illuminent, dans une moindre mesure, l’archevêché puis la chapelle de Fourvière. Une fête est née.

Une mobilisation massive des Lyonnais

L’illumination est une pratique très répandue du cérémonial urbain, civil, religieux ou militaire jusqu’au XIXe siècle. La célébration du 8 décembre est un événement préparé avec soin et pour lequel les fournisseurs, ferblantiers (fabricants de lanternes) et lampistes, sont sur le pied de guerre. Dans leur édition du 7 décembre, les journaux communiquent l’adresse d’un dépôt où la population pourra s’approvisionner.

Si la mobilisation des Lyonnais est massive, le déclenchement des illuminations traduit une forme de désobéissance à l’encontre des consignes épiscopales. Pour les autorités ecclésiastiques, l’illumination spontanée de la ville, par enchantement, constitue un message d’espoir pour les croyants et atteste du prodige marial15. La célébration marque les esprits et reçoit une adhésion générale, même des anticléricaux.

Pérennisation de l’événement

La fête du 8 décembre se reproduit spontanément l’année suivante. « Dès cinq heures, quelques fenêtres se sont éclairées, et en peu d’instants… toutes les façades se sont pavoisées de feux d’un bout à l’autre de la ville16 », témoigne Le Salut Public dans son édition du lendemain. Dès lors, Les Lyonnais reconduisent chaque année la célébration. Plusieurs facteurs expliquent cette pérennisation.

Les célébrations du 8 décembre font l’objet d’une forte politisation. À partir de 1880, alors que les autorités municipales réduisent la présence du religieux dans l’espace public (retrait des insignes religieux, interdiction des processions), les catholiques trouvent au travers de cette célébration une forme de visibilité, un anti-14-Juillet17 : d’un côté, les lumignons, petites bougies de faible intensité disposées dans un verre au rebord des fenêtres, de l’autre, les lampions de la fête nationale (fête consacrée en 1880). Le 8 décembre est source de tensions et fait régulièrement l’objet d’affrontements entre les deux parties. En 1903, on déplore même un mort : le catholique Étienne Boisson, un négociant en soie de quarante-cinq ans.

Le Progrès illustré, supplément littéraire du "Progrès de Lyon", numéro 208 du 9 décembre 1894.
Le Progrès illustré, supplément littéraire du "Progrès de Lyon", numéro 208 du 9 décembre 1894. (C)Bibliothèque municipale de Lyon - Documentation régionale, 5752 (Licence Ouverte)

La marchandisation croissante de l’événement joue aussi un rôle. Les commerçants profitent de l’éclairage urbain afin de mettre en valeur leurs étals. Le 8 décembre signe alors le lancement d’une forme de « quinzaine commerciale » jusqu’aux fêtes de fin d’année18. Un glissement s’opère : d’un rendez-vous religieux, la fête du 8 décembre ou fête des Illuminations devient plus profane et synonyme d’abondance.

Un autre levier explique sa longévité : la « communalisation » de l’événement, c’est-à-dire sa mise sous dépendance d’une collectivité publique territoriale. Ce phénomène, qui joue sur l’attractivité du 8 décembre, grandit à partir des années 1970.

Pratiques actuelles

Grâce à un projet politique ambitieux, l’événement fait son retour sur le devant de la scène et devient un grand rendez-vous populaire et laïc valorisant l’architecture lyonnaise et l’ingénierie de la lumière.

Cathédrale Saint-Jean et vue sur la ville le 8 décembre (vers 1950).
Cathédrale Saint-Jean et vue sur la ville le 8 décembre (vers 1950). (C) Société des Transports en commun lyonnais - Archives municipales de Lyon, 38PH/64 (Domaine public)

Communalisation

La communalisation19 se renforce lors de la mandature de Michel Noir, en 1989. Le nouveau maire et son adjoint à l’urbanisme, Henry Chabert, adoptent le premier plan lumière de Lyon, sorte de feuille de route en matière d’éclairage public. Lyon compte parmi les premières villes européennes à mettre en place un tel programme20. Du croisement entre l’éclairage urbain, destiné à sécuriser l’espace public, et le plan lumière, émergent des innovations sur les ambiances lumineuses et une stratégie globale de mise en lumière du territoire. Dans la ville, 300 lieux et monuments du centre-ville sont concernés.

L’édition 1989

Les célébrations du 8 décembre font l’objet d’une remise au goût du jour par l’équipe municipale de Michel Noir. L’édition 1989 marque une rupture avec la tradition. Le parcours Traboules Blues, scénographié par Yves Devraine, délaisse Fourvière, lieu traditionnel de la procession, et invite les participants à descendre les pentes de la Croix-Rousse au son de notes de jazz et de blues.

Entre 1992 et 1998, à tour de rôle, chacun des neuf arrondissements de la ville est particulièrement mis à l’honneur avant d’inviter à la déambulation dans le reste de la cité.

1998-1999 : le « Festival Lyon Lumières »

Une bascule s’opère sous la mandature de Raymond Barre. En 1998, Henry Chabert, adjoint à l’urbanisme, propose de prolonger l’événement et de le transformer en festival. En 1999 a lieu le tout premier festival « Lyon Lumières », étalé sur trois nuits consécutives. Le programme de manifestations, désormais sur quatre jours, court, selon, sur le week-end précédent ou suivant la date de la fête traditionnelle, avec comme point d’orgue les animations du 8 décembre.

2000 : la « fête des Lumières »

En 2000, le festival Lyon Lumières devient officiellement la « fête des Lumières ». Un service municipal dédié à l’événement est créé en 200221. Jean-François Zurawik, directeur du service des événements et de l’animation de la Ville de Lyon, devient le chef d’orchestre du festival et prend en charge sa coordination pendant 15 ans22. Sous son impulsion, l’événement devient une référence internationale en matière de création lumière éphémère et conquiert un public toujours plus large. À partir des années 2010, l’événement attire des millions de visiteurs chaque année.

Un espace de créativité et d’innovation

Le succès de la manifestation grandit en même temps que les savoir-faire des métiers de la lumière. Grâce au concours de nouveaux acteurs (architecte-lumière, concepteur-lumière, designer-lumière, artistes, commissaires artistiques, urbanistes, paysagistes, etc.), les techniques de mises en lumière évoluent et des animations de plus en plus spectaculaires se déploient au fur et à mesure des éditions, dont celle du mapping vidéo. Lyon mise sur l’expérimentation et l’innovation pour se hisser au rang de capitale de la lumière. En 2008, elle est labellisée Ville créative des arts numériques du réseau Villes créatives de l’Unesco23.

Fête des Lumières 2009 (Hôtel de Ville)
Fête des Lumières 2009 (Hôtel de Ville) (C)Pierre Guinoiseau_CC BY 2.0
Fête des Lumières 2009
Fête des Lumières 2009 (C)Pierre Guinoiseau_CC BY 2.0
Fête des Lumières 2010.
Fête des Lumières 2010. (C)Pierre Guinoiseau_BY 2.0
Fête des Lumières 2011
Fête des Lumières 2011 (C)Vinicius Pinheiro_CC BY-SA 2.0
Fête des Lumières 2011 (vue sur Fourvière)
Fête des Lumières 2011 (vue sur Fourvière) (C)Vinicius Pinheiro_CC BY-SA 2.0

Coup de projecteur sur la ville

La fête des Lumières participe de l’attractivité de la ville et du développement économique local. Chaque édition constitue une occasion de promouvoir les projets d’aménagement ou infrastructures finalisés ou en cours de réalisation, comme les inaugurations du tunnel de Fourvière (en 1971), de la rue Saint-Jean piétonnisée (1978), du prolongement du métro (1984), de la place des Terreaux rénovée (1994), du tunnel mode doux de la Croix-Rousse (2013) ou encore de la Tour Incity du quartier de la Part-Dieu (2015)24.

Il s’agit d’un projet fédérateur pour les acteurs locaux. Un partenariat entre la Ville et des acteurs industriels (EDF, Sonepar et Le Mat’Électrique) est conclu en 1999. En 2002, un club des partenaires est créé, réunissant une soixante d’entreprises. Ce soutien privé finance l’événement à hauteur de 50 %25.

Reconnaissance professionnelle et expertise

Au-delà du succès grand public, la fête des Lumières reçoit la reconnaissance de ses pairs. En 2007, l’événement est récompensé par le trophée du meilleur événement grand public lors du Heavent Sud, salon cannois des professionnels de l’événementiel.

En 2002, Lyon exporte son savoir-faire et crée le réseau international sur l’éclairage urbain LUCI (Lighting Urban Community International). Elle devient une référence mondiale pour les villes souhaitant mettre en place leur plan lumière. Depuis 2012, en partenariat avec la Ville de Lyon et le Cluster Lumière, LUCI organise chaque année, lors de la fête des Lumières, le Lyon Light Festival Forum, un salon des professionnels de la lumière événementielle.

Références

  1. Pour une histoire plus détaillée du sanctuaire, lire aussi : Louis-Léopold Becoulet, La sainte colline de Fourvières : histoire de son sanctuaire vénéré depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, 2e édition, Lyon, Perisse Frères, 1861 ; Achille Raverat, Notre Vieux Lyon, promenades historiques et artistiques de la rive droite de la Saône, Lyon, 1881

  2. Futur fondateur de la revue “L’écho de Fourvière”.

  3. Joannès Blanchon, Histoire de la constitution du domaine de Fourvière, p. 81, cité par Louise Radisson, Souvenirs de Fourvière : la vision de Notre-Dame de Fourvière véhiculée par l’imagerie pieuse lyonnaise du XIXe siècle (mémoire de master), Lyon, Enssib - Université Lumière Lyon 2, 2014

  4. Pierre-Yves Saunier, Lyon au XIXe siècle : les espaces d’une cité, Histoire, Université Lumière - Lyon II, 1992, p. 269

  5. Pierre-Yves Saunier, op. cit, p. 246

  6. https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/4937

  7. Philippe Dujardin et Pierre-Yves Saunier, Lumières sur le huit : une lecture historique de la fête du 8 décembre à Lyon

  8. http://museedudiocesedelyon.com/MUSEEduDIOCESEdeLYONfourviere1852.htm

  9. Abbé Arsène Cahour, Notre-Dame de Fourvière ou recherches historiques sur l’autel tutélaire des Lyonnais et sur les principaux événements qui ont retardé ou hâté la gloire, Lyon, Pélagaud et Lesne, 1838, pp. 238-245

  10. La confection des statues a été confiée aux sculpteurs Nicolas Bidaud et Jacques Mimerel. L’une d’elle existe encore, dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu. Plus de détails ici.

  11. Gérald Gambier, 8 décembre, une fête… une histoire lyonnaise, IDC éditions, Mirabel, 2018, p. 9

  12. « Si cette célébration n'est pas encore une date majeure du calendrier liturgique romain, elle est inscrite dans le calendrier liturgique lyonnais. [...] On y révère l'Immaculée Conception depuis le XIIe siècle, notamment en l'Eglise Saint-Martin d'Ainay. » Philippe Dujardin et Pierre-Yves Saunier, op. cit.

  13. Philippe Dujardin et Pierre-Yves Saunier, op. cit. p. 7

  14. “Le Courrier de Lyon du 9 décembre 1952”, in Gérald Gambier, 8 décembre, une fête… une histoire lyonnaise, IDC éditions, Mirabel, 2018, pp. 14-15

  15. Lire à ce titre les propos de Dominique Meynis, éminente figure catholique lyonnaise.

  16. In Gérald Gambier, op. cit p. 18

  17. Dujardin Philippe. « Lyon l’allumée ». De l’illumination du 8 décembre à la fête des Lumières, avatars d’un rituel urbain, In Le destin des rituels, Rome, École Française de Rome, 2008. pp. 405-426, p. 414

  18. Dujardin Philippe, op. cit. p. 415

  19. Le terme est employé dès 1842. Dujardin Philippe, op. cit. p. 416

  20. En 1988, la ville de Montpellier avait engagé une étude sans franchir le pas d’une mise en œuvre complète. In Florence Le Nulzec, Synthèse : 15 années d'expériences du plan lumière, rétrospective lyonnaise et perspectives…, Direction Prospective du Grand Lyon - Millénaire 3, Eohs-Poly’gones, 15/01/2003

  21. Florence Le Nulzec, op. cit.

  22. De 2005 à son départ en retraite en 2019.

  23. Depuis la la municipalité a souhaité changer de domaine créatif pour intégrer le réseau des villes créatives en littérature. https://www.lyon.fr/culture/unesco-lyon-ville-creative

  24. Philippe Dujardin rapporte que la désignation la “Saint-Équipement” a été utilisée dans la presse, in Dujardin Philippe, op. cit, p. 417. Lire aussi Thomas Bihay, « Événements culturels et reconfiguration créative du territoire local : le cas emblématique de la Fête des Lumières », Revue Marketing Territorial, 3, été 2019

  25. https://www.fetedeslumieres.lyon.fr/fr/page/organisation-de-la-fete, consulté le 10/09/2024.

Lire aussi

  1. Anne Tarou, sous la dir. d’Évelyne Cohen, École nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques (Villeurbanne, Rhône), Université Lumière (Lyon), La fête des Lumières entre 1950 et 2004 : L’invention de la tradition dans les médias, [s.n.], 2010, 145 p.

  2. Oriane Piquer-Louis, « Écrire l’hommage : le cas de la fête des Lumières en 2015 sur Twitter », Communication & langages, 2018/3 (N° 197), p. 93-110.

Nos pages à ne pas manquer