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Le Tour de France est une course cycliste masculine par étapes ayant lieu tous les ans et s’étirant sur trois semaines, généralement en juillet. Cette règle a subi quelques exceptions liées à la simultanéité de compétitions sportives internationales ou en raison de conditions sanitaires exceptionnelles.
- du samedi 5 au dimanche 27 juillet 2025
de Lille à Paris - du samedi 4 au dimanche 26 juillet 2026
de Barcelone à Paris - du samedi 3 au dimanche 25 juillet 2027 (estimée)
À sa création en 1903, la course traverse l’Hexagone et forme une boucle, ce qui lui vaut son surnom de « Grande Boucle ». Les épreuves de contre-la-montre, les ascensions de cols et le finish sur les Champs-Élysées sont des moments phares qui donnent son identité au « Tour ». La course est suivie chaque année par des milliards de téléspectateurs et est devenue une vitrine mondiale du cyclisme.
Origines
Le Tour de France est créé par le journal sportif L’Auto-Vélo comme outil de promotion et de rentrées financières. Si son départ a traditionnellement lieu au mois de juillet, il était initialement fixé au 1er juin1. Mais faute de candidat, il a été reporté d’un mois.
Essor du vélo

Objet d’émancipation et de liberté, le vélocipède2 (nom complet du « vélo ») fait l’objet d’un intérêt croissant au cours du XXe siècle. Initialement réservé aux élites, l’objet se démocratise et sa pratique devient plus sportive. La première édition des championnats de France de cyclisme est organisée en 1881 par l’Union vélocipédique de France. Les courses ont généralement lieu dans des vélodromes, offrant ainsi une visibilité complète aux spectateurs.
En 1891, le journal Véloce-Sport crée la course Paris-Bordeaux et Le Petit Journal, le Paris-Brest-Paris. Paris-Roubaix et Paris-Tours font leur apparition en 1896. Une nouvelle consommation du sport, basée sur le spectacle, émerge. Le public se prend de passion pour les courses sur route.
Une course créée par et pour la presse
En 1892, Pierre Giffard crée le journal sportif Le Vélo. Ses positions ouvertement dreyfusardes dans les colonnes du journal déplaisent à certains constructeurs automobiles (Jules-Albert de Dion, Édouard Michelin et Adolphe Clément notamment)3. Ces derniers lancent un journal sportif qui se veut apolitique et nomment à sa tête Henri Desgrange, un ancien coureur et journaliste sportif, et Victor Goddet, contrôleur au vélodrome de l’Est.
Le premier tirage, sur un papier jaune, de L’Auto-Vélo sort le 16 octobre 1900, au prix de 5 centimes. Dans son premier numéro, le journal annonce : « L’Auto-Vélo chantera chaque jour vaillamment la gloire des athlètes et les victoires de l’industrie. »
Une guerre éditoriale et publicitaire s’engage entre les deux titres de presse. Elle se poursuit au tribunal, et le 15 janvier 1903, Henri Desgrange est contraint de retirer le terme « vélo » de son titre, jugé trop proche de celui de son rival. La rédaction craint une baisse des ventes du journal désormais nommé L’Auto. Pour gagner en popularité et conquérir un lectorat populaire, Géo Lefèvre, journaliste sportif deL’Auto, lance l’idée d’une course au format inédit et démesuré : une épreuve à étapes s’étalant sur plusieurs jours et traversant le territoire. Le Tour de France est né.
La première édition
Conditions de course
Henri Desgrange annonce la création de la course dans les colonnes de L’Auto du 19 janvier 1903 en ces termes : « Le Tour de France : la plus grande épreuve cycliste du monde entier. Une course d’un mois. Paris-Lyon-Marseille-Toulouse-Bordeaux-Nantes-Paris. 20 000 francs de prix. Départ le 1er juin. Arrivée le 5 juillet au Parc des Princes. » La distance totale à parcourir est de plus de 2 200 kilomètres. L’organisateur promet au vainqueur « une renommée égale à celle de Charles Torrent, le vainqueur de Paris-Brest ».
Comme le précise le règlement, le classement général est établi sur l’addition des temps enregistrés à chaque étape. Les concurrents sont autorisés à changer de bicyclette après un accident. Condition révolutionnaire pour l’époque, les entraîneurs ne seront pas présents4, excepté durant la dernière étape.
Particularité de cette première édition de compétition individuelle, les concurrents ont la possibilité de participer à l’intégralité de la course ou de réaliser une course partielle, constituée d’une, deux ou trois étapes.
À la suite de l’annonce de la course, trop peu de coureurs manifestent leur intérêt. Les organisateurs reportent son départ au 1er juillet et modifient le programme définitif pour inverser la tendance : la durée de la course est réduite à 18 jours ; le prix de l’inscription pour la course complète passe de 20 francs à 10 francs5 ; l’étape Paris-Nantes réservée aux coureurs régionaux est supprimée.
Les organisateurs révisent leur copie
Dernier point, particulièrement attendu par les participants : pour compenser les frais occasionnés par la compétition, les organisateurs allouent « aux cinquante premiers arrivants 5 francs6 par jour pendant toute la durée de la course […], cette somme représentant leurs frais de séjour dans les villes où ils s’arrêteront entre deux étapes ». Pour y prétendre, les coureurs doivent répondre à deux conditions, à savoir ne pas gagner dans la course totale plus de 200 francs, ni réaliser une étape à une allure inférieure à 20 kilomètres à l’heure. Ces restrictions n’ont « d’autre but que d’empêcher de s’engager dans l’épreuve quelques farceurs charmés de faire de la grande route aux frais de la “Princesse”7 »*.
Sur 80 engagés, 60 coureurs (dont 12 étrangers) se retrouvent le 1er juillet à Montgeron, en banlieue parisienne, face au café Le Réveil-Matin pour prendre le départ de la course.
« L’Auto […] va lancer à travers la France, aujourd’hui, ces inconscients et rudes semeurs d’énergie que sont nos grands routiers professionnels. […] Deux mille cinq cents kilomètres durant, par le soleil qui mord et les nuits qui vont les ensevelir de leur linceul, ils vont rencontrer des inutiles, des inactifs ou des paresseux, dont la gigantesque bataille qu’ils vont se déclarer va réveiller la torpeur, qui vont avoir honte de laisser leurs muscles s’engourdir et qui rougiront de porter une grosse bedaine, quand le corps de ces hommes est si beau du grand travail de la route. »8
Un challenge organisationnel
La création d’une course par étapes, itinérante, constitue un exploit organisationnel pour les journalistes chargés de couvrir la compétition. Le tracé du parcours, inspiré d’une course automobile, se calque sur les infrastructures ferroviaires. Il permet ainsi aux équipes, notamment à Géo Lefèvre qui est tout à la fois directeur de course, commissaire, juge à l’arrivée et journaliste-envoyé spécial9, de suivre la compétition.
« Lefèvre à vélo [il suivait le Tour à Bicyclette en sautant de train en train], avec les coureurs dans la partie initiale de l’étape, cherchait ensuite la gare la plus proche, sautait sur un train, descendait à une autre gare, enfourchait à nouveau sa bicyclette, trouvait la route du Tour, effectuait un contrôle surprise, accompagnait les premiers pendant quelques kilomètres, les interviewait tout en pédalant, se précipitait à une autre gare, débarquait à celle de la ville où se terminait l’étape, assistait à l’arrivée. En route il avait téléphoné à Paris les nouvelles de la course. De l’hôtel, il transmettait au journal le service avec les classements, le compte-rendu de l’étape, les impressions, les commentaires, les interviews. Et il commençait à s’occuper de l’étape suivante.10 » Franco Cuaz, cité par Fabien Wille
Le rôle de la presse est déterminant dans l’adhésion du lectorat au Tour de France. Alternant annonce du programme, hypothèses de rebondissements et compte-rendu de journée, les journalistes de presse écrite, seul lien entre les amateurs de cyclisme et la compétition itinérante, créent un feuilleton éditorial. Les lecteurs sont suspendus à ce récit aux élans épiques11.
Au cours de la première édition du Tour de France, la majorité des étapes ont lieu de nuit pour éviter la chaleur estivale. Les coureurs pédalent jusqu’à 18 heures d’affilée et empruntent des routes et chemins de terre. Les conditions sont particulièrement éprouvantes.

La course réunit déjà tous les éléments qui feront la recette de son succès : la proximité avec le public, puisque le passage vient jusqu’à eux ; la démesure des distances parcourues, de l’effort et de la souffrance physique ; le caractère héroïque des coureurs.
Dès la fin de la première édition, des coureurs manifestent leur intérêt pour l’édition suivante. Une semaine avant le départ, ils sont 150 engagés et 98 au départ12.
Évolution de la course
Au cours de son histoire, le Tour de France connaît des ajustements jusqu’à dessiner sa forme moderne.
Les organisateurs réalisent que la course de nuit est propice à de trop nombreuses tricheries malgré les contrôles surprises réalisés. Dès 1905, les étapes, dont la distance est réduite, se font en journée.
Afin de rythmer la course, une épreuve de contre-la-montre collectif est instaurée en 1927. Toutes les 15 minutes, une nouvelle équipe prend le départ. La version individuelle du contre-la-montre est mise en place en 1934. Destinée à briser la monotonie de la course, elle permet de rebattre les cartes et offre la possibilité d’un retournement de situation dans le classement.
En 1930, à la suite de relations houleuses avec les sponsors et afin d’arrêter les arrangements et autres fraudes, le Tour instaure la création d’équipes nationales et non plus par marque13. Cinq équipes de huit coureurs vêtus du maillot de leur pays sont en lice. Cette même année, l’organisateur fournit à tous les concurrents le même vélo, un gage d’égalité, financé en partie grâce à la caravane publicitaire.
La caravane publicitaire
Le Tour de France est un spectacle gratuit pour le public. Son financement repose sur la vente des journaux, le sponsoring et les recettes publicitaires. Depuis la création de la course, les camionnettes publicitaires accompagnent les coureurs14. Les véhicules du Chocolat Menier, du cirage Lion Noir et des réveils Bayard ferment la course. En 1930, le Tour, à la recherche de rentrées supplémentaires, modifie le positionnement des camionnettes. Elles défilent avant le passage des coureurs et profitent de plus de visibilité. La caravane du Tour accentue le côté festif et devient une institution pour les spectateurs amassés au bord des routes qui recueillent les cadeaux distribués par les marques.
Dans l’esprit de son créateur, le Tour de France est une démonstration de force et de puissance. L’introduction du dérailleur, offrant la possibilité au cycliste d’adapter son coup de pédale au terrain et de réduire son effort, fait l’objet d’un refus catégorique de la part d’Henri Desgrange. Il ne se généralise qu’à partir de 1937.
Le tracé du parcours évolue au fil des années. Traditionnellement, il suit les frontières de l’Hexagone, passant même en Alsace-Lorraine alors allemande. Mais le kilométrage de la course est démesuré. Le dessin d’une boucle reliant Paris à Paris est rompu à partir de 1951. Le Tour peut dès lors traverser les régions de l’intérieur du territoire.
La montagne occupe une place centrale de l’imaginaire collectif de lutte contre les reliefs géographiques. Le Tour ne s’aventure pourtant en haute montagne qu’en 191015. De nos jours, chaque édition du Tour passe par les Pyrénées et les Alpes.

L’arrivée de la course en région parisienne change de lieu à plusieurs reprises. Réalisée au parc des Princes de 1903 à 1967, elle bascule sur la piste municipale de Vincennes (vélodrome de la Cipale) entre 1968 et 1974 avant de s’installer sur les Champs-Élysées pour un sprint final.
Le Tour fait l’objet d’une forte médiatisation. Des reportages sont diffusés à la radio en 1929. En 1948, l’arrivée au Parc des Princes est retransmise en direct pour la première fois. Le dispositif au sol et dans les airs évolue. En 1959, des premières images sont captées par hélicoptère. Retransmis en direct dans son intégralité, le Tour acquiert la prestigieuse position de course cycliste la plus médiatisée en matière de volume horaire et la plus retransmise à l’échelle internationale.
Pratiques actuelles
Dans sa forme actuelle, le Tour de France se compose de 21 étapes (soit près de 3 500 km) et se déroule, sauf exception, sur 23 jours. Les coureurs disposent généralement de deux jours de repos au cours de la compétition. La compétition réunit 22 équipes de huit coureurs. L’arrivée a lieu un dimanche sur les Champs-Élysées, à Paris.
La ville de départ est généralement communiquée deux ans avant l’édition concernée. L’annonce du parcours détaillé, quelques mois avant la course, est particulièrement attendue par les spectateurs qui essaient d’intégrer une étape à leur programme estival.
Les types d’épreuves
Le Tour de France figure parmi le trio des « grands tours » aux côtés de la Vuelta (Espagne) et du Giro (Italie). Il condense sur une période restreinte une saison de championnat. La course se compose de diverses étapes : certaines sont considérées « de routine » (étapes de plaine), d’autres plus décisives (celles de montagne ou contre-la-montre). Cette répartition nécessite de recruter les talents idoines : les grimpeurs, les sprinteurs, les rouleurs, les puncheurs (coureurs réalisant de brusques accélérations dans les montées) ou encore les baroudeurs (coureurs sans qualité prédominante qui se lancent souvent dans de longues échappées). Au sein d’une équipe, les coureurs ont pour mission de protéger leur leader afin qu’il brille lors des moments stratégiques.
Distinctions honorifiques
Plusieurs classements coexistent au sein de la course. Ils sont symbolisés par quatre maillots, propriétés de l’organisateur de la course, et saluent les exploits des coureurs selon le type d’étape. La ventilation des récompenses influe sur les stratégies de course.
Le maillot jaune
Instauré en 1919, il est attribué au leader, le coureur en tête du classement général, c’est-à-dire ayant réalisé le meilleur temps depuis le début de la course. C’est la récompense ultime. Le jaune permet de repérer facilement le coureur et fait référence à la couleur du papier sur lequel était imprimé le journal L’Auto (son concurrent était sur du papier vert). Le Français Eugène Christophe est le premier à porter le maillot jaune, tricoté en laine à l’époque.
Le maillot vert
Créé en 1953, il revient au coureur en tête du classement par points. Il récompense les coureurs qui arrivent dans les premiers d’une étape ou d’un sprint intermédiaire et font preuve de régularité. Ce maillot revient souvent aux meilleurs sprinteurs. Ce maillot doit sa couleur à son premier sponsor : l’enseigne de prêt-à-porter À la Belle Jardinière. Le Suisse Fritz Schär est le premier à revêtir le maillot vert.
Le maillot blanc à pois rouges
Introduit en 1975, il est décerné au meilleur grimpeur de la course (coureur obtenant le plus de points lors de l’ascension des cols et pentes16). Le maillot à pois rouges est instauré à la demande du sponsor Chocolat Poulain. Son design, facilement identifiable, rend hommage au coureur sur piste (pistard) des années 1930 Henri Lemoine, surnommé « P’tits pois ». Ce dernier s’était inspiré des casaques des jockeys pour concevoir sa tenue. Le Néerlandais Joop Zoetemelk est le premier à l’enfiler. Avant la création du maillot blanc à pois rouges, les meilleurs grimpeurs étaient distingués par le « Grand Prix de la montagne », introduit en 1933 et se contentaient d’une pastille rouge accolée à leur maillot.
Le maillot blanc
Il distingue le meilleur coureur âgé de moins de 25 ans au classement général (une forme de maillot jaune des plus jeunes). Ce maillot est décerné de 1975 jusqu’à 1988. Il est réintroduit en 2000. L’Italien Francesco Moser est le premier à le porter.
Le Tour de France salue aussi les coureurs les plus offensifs et audacieux. Un prix de la combativité, créé en 1952, est attribué à l’issue de chaque étape. Depuis 1956, une récompense de « super-combatif » est décernée au coureur le plus entreprenant pendant toute la course.
Finir « lanterne rouge »
Étrangement, une distinction anime la vie du Tour : celle de la lanterne rouge. Faisant référence à la lumière fixée à l’arrière d’un convoi funéraire, elle est attribuée au dernier coureur au classement général. Attirant la sympathie du public et des journalistes, la place du dernier devient un objet de convoitise pour les coureurs subissant des conditions de course particulièrement hostiles. Pour remédier à cette tendance, Jacques Goddet met en place en 1939 un système d’élimination17. Chaque jour, le dernier coureur au classement général est exclu de la compétition. L’initiative n’est pas réitérée, le principe des délais calculés sur le vainqueur de la course suffisant à remobiliser ceux en queue de course.
Le tour féminin
La première édition du Tour de France féminin se tient en 195518, à l’initiative de Jean Leulliot, journaliste pour l’hebdomadaire Route et Piste19. Calqué sur le modèle masculin mais à échelle réduite, le Tour compte cinq étapes pour une distance totale de 373 kilomètres. Quarante-et-une cyclistes prennent le départ de cette course à étapes remportée au classement général par la Britannique Millie Robinson. La compétition ne trouve pas son public et attire les moqueries des journaux. Elle n’est pas reconduite.
Elle réapparaît en 1984 sous l’impulsion du co-directeur de course Félix Lévitan, en lever de rideau du Tour de France masculin, avec des distances plus courtes et des arrivées décalées. L’édition de 1984 est souvent considérée comme la première occurrence de Tour de France féminin.
Depuis, la compétition fait l’objet de multiples ajustements (changement d’organisateurs, de configuration et de nom), sans trouver de forme pérenne.
Références
La date du 31 mai est aussi mentionnée par Henri Desgrange.
Le « vélocipède » (formé à partir des mots velox, rapide, et pes/pedis, pied) est une forme de draisienne. L’invention est brevetée par en 1818 par le baron Karl Drais von Sauerbronn. Pour plus de détails sur l’histoire du vélo, lire Philippe Gaboriau, Les trois âges du vélo en France, Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1991, n° 29, pp. 17-34
La grille tarifaire jugée prohibitive ainsi que le refus de passer une publicité dans Le Vélo participent de l’hostilité grandissante envers Pierre Giffard et son journal. Lire Cazeneuve Thierry, Chany Pierre, La fabuleuse histoire du Tour de France, Ed. de la Martinière, 1997
Cazeneuve Thierry, Chany Pierre, op. cit.
Le droit d’entrée pour les étapes particulières reste inchangé à 5 francs.
Cette indemnité forfaitaire de 5 francs correspond à la rémunération journalière moyenne d’un ouvrier à l’époque. L’augmentation de la vente de journaux et la publicité financent cette indemnité, in Wille Fabien, « III. Le Tour de France, un produit médiatique », In Le Tour de France : un modèle médiatique. Villeneuve d’Ascq : Presses universitaires du Septentrion, 2003.
« L'Auto-vélo » du 6 mai 1903, dir. Henri Desgrange, Paris
« L'Auto-vélo » du 1er juillet 1903, dir. Henri Desgrange, Paris
Wille Fabien, op. cit.
Wille Fabien, op. cit.
« Au lendemain de la première étape entre Paris et Lyon, le journal est tiré à près de 93 000 exemplaires, soit trois fois plus qu’avant la course. À la suite de la dernière étape et de la victoire finale de Maurice Garin, les ventes de L’Auto connaissent même un pique à 135 000 exemplaires. » In Colas Jayson, Le Tour de France à la conquête des sommets : la construction d’un mythe de la montagne cycliste (1905-1967), dir. Pierre Éric, 2022, 183 p.
Cazeneuve Thierry, op. cit.
Les équipes appartenaient à des sociétés de cycle : Alcyon-Dunlop, Peugeot, Mercier, Bianchi, Dilecta, Legnano…
Colas Jayson, op. cit.
Colas Jayson, op. cit.
Les ascensions sont classées selon leur longueur et la pente par les organisateurs : elles s’étendent de hors catégorie à la quatrième catégorie.
Holtz Gérard, Holtz Julien, Légendes du Tour de France : 180 Histoires pour revivre les plus grandes heures du Tour, éd. Grund, 2020
Coadic Romane, « À votre tour mesdames ! Histoire du Tour de France féminin de 1955 », dir. Christine Bard, 2021
Jean Leulliot a déjà à son actif l’organisation du Circuit de France en 1942. Coadic Romane, op. cit.