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Dates des fêtes juives 2024, 2025 et 2026
La liste ci-dessous présente les principales fêtes juives :
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Shabbat
- du vendredi 6 à 16:36 au samedi 7 décembre 2024 à 17:44
- du vendredi 13 à 16:35 au samedi 14 décembre 2024 à 17:44
- du vendredi 20 à 16:37 au samedi 21 décembre 2024 à 17:46
- du vendredi 27 à 16:42 au samedi 28 décembre 2024 à 17:51
- du vendredi 3 à 16:48 au samedi 4 janvier 2025 à 17:58
- du vendredi 10 à 16:57 au samedi 11 janvier 2025 à 18:06
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Roch Hodech
- jeudi 3 octobre 2024
- vendredi 1er et samedi 2 novembre 2024
- dimanche 1er et lundi 2 décembre 2024
- mardi 31 décembre et mercredi 1er janvier 2025
- jeudi 30 janvier 2025
- vendredi 28 février et samedi 1er mars 2025
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Tou Bichvat
- jeudi 25 janvier 2024
- jeudi 13 février 2025
- lundi 2 février 2026
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Pourim katan
- vendredi 23 février 2024
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Chouchan Pourim katan
- samedi 24 février 2024
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Jeune d'Esther
- jeudi 21 mars 2024
- jeudi 13 mars 2025
- lundi 2 mars 2026
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Pourim
- dimanche 24 mars 2024
- vendredi 14 mars 2025
- mardi 3 mars 2026
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Jeûne des premiers-nés
- lundi 22 avril 2024
- samedi 12 avril 2025
- mercredi 1er avril 2026
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Pessa'h
- du mardi 23 au mardi 30 avril 2024
- du dimanche 13 au dimanche 20 avril 2025
- du jeudi 2 au jeudi 9 avril 2026
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Yom HaShoah
- lundi 6 mai 2024
- jeudi 24 avril 2025
- mardi 14 avril 2026
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Yom Haatsmaout
- mardi 14 mai 2024
- jeudi 1er mai 2025
- mercredi 22 avril 2026
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Pessa'h Sheni
- mercredi 22 mai 2024
- lundi 12 mai 2025
- vendredi 1er mai 2026
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Lag Ba'omer
- dimanche 26 mai 2024
- vendredi 16 mai 2025
- mardi 5 mai 2026
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Journée de Jérusalem (Yom Yeroushalayim)
- mercredi 5 juin 2024
- lundi 26 mai 2025
- vendredi 15 mai 2026
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Chavouot
- mercredi 12 et jeudi 13 juin 2024
- lundi 2 et mardi 3 juin 2025
- vendredi 22 et samedi 23 mai 2026
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17 Tammouz
- mardi 23 juillet 2024
- dimanche 13 juillet 2025
- jeudi 2 juillet 2026
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Tisha Beav
- mardi 13 août 2024
À Paris, début le lundi à 21:12 et fin le mardi à 21:56 - dimanche 3 août 2025
À Paris, début le samedi à 21:29 et fin misc.theDay.0 à 22:13 - jeudi 23 juillet 2026
À Paris, début le mercredi à 21:44 et fin le jeudi à 22:28
- mardi 13 août 2024
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Tou be’av
- lundi 19 août 2024
- samedi 9 août 2025
- mercredi 29 juillet 2026
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Roch Hachana
- jeudi 3 et vendredi 4 octobre 2024
À Paris, début le mercredi à 19:10 et fin le vendredi à 20:09 - mardi 23 et mercredi 24 septembre 2025
À Paris, début le lundi à 19:32 et fin le mercredi à 20:31 - samedi 12 et dimanche 13 septembre 2026
À Paris, début le vendredi à 19:56 et fin misc.theDay.0 à 20:55
- jeudi 3 et vendredi 4 octobre 2024
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Jeûne de Guédalia
- dimanche 6 octobre 2024
- jeudi 25 septembre 2025
- lundi 14 septembre 2026
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Yom Kippour
- samedi 12 octobre 2024
À Paris, début le vendredi à 18:52 et fin le samedi à 19:53 - jeudi 2 octobre 2025
À Paris, début le mercredi à 19:13 et fin le jeudi à 20:14 - lundi 21 septembre 2026
À Paris, début misc.theDay.0 à 19:37 et fin le lundi à 20:38
- samedi 12 octobre 2024
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Souccot
- du mercredi 16 au vendredi 25 octobre 2024
Début des festivités le mercredi soir - du lundi 6 au mercredi 15 octobre 2025
Début des festivités le lundi soir - du vendredi 25 septembre au dimanche 4 octobre 2026
Début des festivités le vendredi soir
- du mercredi 16 au vendredi 25 octobre 2024
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Chemini Atseret
- jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2024
- mardi 14 et mercredi 15 octobre 2025
- samedi 3 et dimanche 4 octobre 2026
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Sim'hat Torah
- vendredi 25 octobre 2024
- mercredi 15 octobre 2025
- dimanche 4 octobre 2026
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Hanouka
- du mercredi 25 décembre 2024 au jeudi 2 janvier 2025
Début des festivités le mercredi soir - du dimanche 14 au lundi 22 décembre 2025
Début des festivités le dimanche soir - du vendredi 4 au samedi 12 décembre 2026
Début des festivités le vendredi soir
- du mercredi 25 décembre 2024 au jeudi 2 janvier 2025
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10 Tevet
- vendredi 10 janvier 2025
- mardi 30 décembre 2025
- dimanche 20 décembre 2026
Un grand merci au site calj.net, indiqué par un visiteur, pour la précision dans les dates des fêtes juives.
Les fêtes juives
Un calendrier festif élaboré sur le temps long
Les fêtes juives les plus anciennement attestées sont celles qui sont réputées avoir été instaurées par Dieu et qui sont donc intégrées dans la Torah, c’est-à-dire les 5 premiers livres de la Bible hébraïque dont la rédaction est attribuée à Moïse. Il est question d’une une fête hebdomadaire, le sabbat), d’une fête mensuelle (Roch Hodech) et d’une série de fêtes annuelles. Comme dans toutes les civilisations antiques, la fête est avant tout définie comme une offrande de sacrifices, moment de rapprochement entre les hommes et la divinité. Parmi elles, les fêtes de pèlerinage au temple de Jérusalem qui marquaient les temps forts du calendrier agro-pastoral furent interprétées comme des commémorations de grands épisodes de la Bible. Contrairement au sens le plus courant du mot « fête en français », les fêtes juives comprennent non seulement des occasions de réjouissance, mais également des pratiques de deuil que l’on peut qualifier de « fête triste » ; néanmoins, ces deux catégories ne sont pas hermétiques : Kippour est ainsi une fête de pénitence marquée par un jeûne mais interprétée comme une occasion joyeuse.
Les destructions successives du temple de Jérusalem (en 587/6 av. n.è. par les Babyloniens, en 70 de n.è. par les Romains) et la dispersion des communautés juives ont conduit à l’élaboration de rituels indépendant du sanctuaire de Jérusalem. Par ailleurs, le calendrier festif des communautés juives n’a cessé de s’enrichir au cours des siècles, que ce soit par le développement festif de rituels et de récits antiques ou par l’ajout de commémorations d’événements historiques.
Il est donc possible de reconstituer au moins en partie la chronologie de l’apparition des fêtes juives :
- Les fêtes prescrites par la Torah : le sabbat, Roch Hodech, Roch Hachana, Kippour, Souccot, Chemini Atseret, Pessah, Chavouot.
- Les fêtes dont l’origine se trouve dans d’autres livres de la Bible hébraïque : jeûne de Guédalia, jeûne du 10 Tevet, jeûne du 17 Tammouz, Tisha beav, Pourim.
- Les fêtes instaurées dans l’Antiquité, aux époques hellénistiques et romaine : Hanoucca, jeûne des premiers-nés, Tou beav.
- Les fêtes apparues entre la fin du Moyen Age et le début de la période moderne : Simhat Torah, jeûne d’Esther, Lag Baomer, Tou bishvat.
- Les fêtes et commémorations apparues dans la deuxième moitié du XXe siècle : Yom Haatsmaout et Yom HaShoah.
En outre, les fêtes juives n’ont pas toutes connu une évolution linéaire : certaines sont pendant une longue période tombée en désuétude avant de réapparaître. Au cours du temps, des significations nouvelles sont venues d’ajouter à celle(s) d’origine.
Hiérarchie des fêtes et disparités d’observance
Du point de vue religieux, toutes les fêtes n’ont pas la même importance. Concernant les fêtes annuelles, il existe des fêtes considérées comme majeures : ce sont les fêtes de réjouissance qualifiées de yom tov (en français, « jour faste ») ainsi que Kippour et Tisha beav. Par opposition, les autres fêtes et jours de jeûne sont dits mineurs. Globalement et malgré quelques exceptions, les fêtes les plus importantes sont les fêtes de la Torah définies comme des jours fériés et d’« assemblée sacrée ». Les plus observées par les fidèles sont celle de Pessah, au printemps, ainsi que celle de Kippour, qui a lieu pendant la séquence automnale des fêtes de Tishri. Durant cette période de 3 semaines s’enchaînent Roch Hachana, le jeûne de Guedalia, Kippour, Souccot, Hochana Rabbah, Chemini Atseret et Simhat Torah.
Beaucoup de fêtes ont une double voire une triple dimension : elles se caractérisent à la fois par des offices à la synagogue, des rites individuels et ainsi que des pratiques domestiques accomplies dans le cadre de la famille. Ainsi, toutes les fêtes de réjouissance sont l’occasion de repas particulièrement copieux et élaborés. Parmi les autres rituels les plus connus, on peut citer le jeûne intégral accompagnés de pratiques d’affliction notamment lors de Kippour, la construction de cabanes à Souccot, l’allumage de bougies à Hanoucca, les déguisements à Pourim et l’abstention de la consommation de tout aliment comportant de la farine levée à Pessah.
Les jours fériés des fêtes annuelles majeures de la Torah, sauf Kippour, sont redoublés en dehors d’Israël, ce qui conduit à des variations de dates entre les fidèles vivants en Israël et ceux qui vivent ailleurs dans le monde. Enfin, il faut noter qu’il n’existe pas d’autorité religieuse centrale universellement reconnue par tous les fidèles juifs, et que le judaïsme contemporain est composé de différents courants, lesquels n’observent pas toutes les fêtes de la même façon. Certaines fêtes et jeûnes mineurs ne sont ainsi pas observés par tous les fidèles, voire seulement par une minorité. De plus, il existe des fêtes locales qui ne sont célébrées que par une seule communauté.
La mise en place progressive d’un calendrier luni-solaire.
La Bible ne donne que de rares indices sur le calendrier hébraïque originel, et les spécialistes débattent de la nature exacte du calendrier ou des calendriers en vigueur dans les royaumes de Juda et d’Israël à l’Age du Fer. La majorité des chercheurs pensent qu’au plus tard au VIe siècle av. notre ère, influencées par les Babyloniens, les communautés juives adoptèrent majoritairement un calendrier lunaire, où le début de chaque mois était défini par la nouvelle lune. Il existe néanmoins des exceptions, dont la plus célèbre est la communauté dite des manuscrits de la Mer morte installée à Qumrân, laquelle utilisa un calendrier solaire jusqu’à sa disparition au Ier siècle de n.è.
L’année lunaire, constituée de 12 lunaisons, comporte 11 jours de moins que l’année solaire, définie par la révolution de la terre autour du soleil. La conséquence de ce décalage est que lorsqu’on adopte des mois lunaires, le début de chaque mois a lieu chaque année 11 jours plus tôt que l’année précédente. Dans les calendriers strictement lunaires, il n’y a donc aucun lien entre les mois et les saisons, comme c’est le cas actuellement dans le calendrier musulman. Or, la majorité des fêtes juives définies dans la Torah sont intrinsèquement liées aux saisons. Pour que les mois correspondent chaque année à la même saison, il faut faire coïncider les mois lunaires avec l’année solaire par un système de rattrapage qu’on nomme l’intercalation. On élabore ainsi un calendrier dit luni-solaire.
Si, dès le IVe siècle av. n.è., les Babyloniens mirent en place un système d’intercalation fixe fondé sur des calculs astronomiques, qu’on appelle communément le cycle métonique, ce n’était pas le cas des communautés juives dont le calendrier était à l’époque empirique : le début d’un nouveau mois était proclamé après l’observation du premier croissant de lune. D’après la tradition rabbinique juive du Talmud, après une première tentative au cours du IIe siècle de n.è., c’est au IVe siècle de n.è. que le rabbin Hillel II aurait introduit un calendrier juif fondé sur le cycle métonique. Vraisemblablement œuvre d’un processus long et collectif, ce calendrier se diffusa progressivement et s’imposa définitivement dans toutes les communautés juives dès le début du Moyen Age.
Ce calendrier est composé de 12 mois lunaires qui durent chacun alternativement 29 ou 30 jours. Pour rattraper le retard pris chaque année sur la révolution solaire, on intercale tous les 2 ou 3 ans (les années 3, 6, 8, 11, 14, 17 et 19 du cycle métonique de 19 ans) un mois supplémentaire en redoublant le mois nommé Adar.
Tableau récapitulatif des fêtes juives
Date | Nom |
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A partir du coucher du soleil le vendredi jusqu’à la tombée de la nuit le samedi | Sabbat |
Le 1er jour de chaque mois hébraïque | Roch Hodech La nouvelle lune |
1-2 Tishri | Roch Hachana Nouvel An |
3 Tishri | Jeûne de Guédalia |
10 Tishri | Yom Kippour Grand Pardon |
15-21 Tishri | Souccot Fête des Tentes |
21 Tishri | Hoshanna Rabba Grand Hosanna |
22 (et 23) Tishri | Chemini Atseret Le 8e jour de clôture |
23 Tishri (ou 22) | Simhat Torah La joie de la Loi |
25 Kislev-2 ou 3 Tevet | Hanoucca La Dédicace |
10 Tevet | Jeûne du 10 Tevet |
15 Shevat | Tou Bishvat Nouvel an des arbres |
13 Adar | Jeûne d’Esther |
14/15 Adar du premier mois d’Adar lors des années embolismiques | Pourim katan Petit Pourim |
14 Adar | Pourim La fête des sorts |
15 Adar | Pourim Shushan Pourim de Suse |
14 Nissan | Jeûne des premiers-nés |
Soir du 14 Nissan 21 (ou 22) Nissan | Pessah Pâque |
27 Nissan | Yom HaShoah Jour du Souvenir des victimes juives du génocide nazi |
4 Iyyar | Yom Hazikaron Jour du Souvenir |
5 Iyyar | Yom Haatsmaout Jour de l’indépendance |
18 Iyyar | Lag Baomer Le 33e jour de l’Omer |
6 Sivan | Chavouot La Pentecôte |
17 Tammuz | Jeûne du 17 Tammouz |
9 Av | Tisha beav Le jeûne du 9 av |
15 Av | Tou Beav Fête de l’Amour |